BRUXELLES, 11 juin 2025 – La politique du tabac en Belgique échoue. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de KPMG publié aujourd’hui. Le rapport annuel sur la « consommation de cigarettes illégales en Europe » montre que, bien que la consommation totale de cigarettes en Europe diminue à long terme, le marché des cigarettes illégales gagne rapidement du terrain, notamment dans les pays où les taxes sont élevées et où les mesures d’interdiction sont strictes. La Belgique ne fait pas exception. La hausse de 13 % des produits contrefaits et de contrebande confirme que les fumeurs belges cherchent de plus en plus souvent des alternatives moins chères et plus accessibles sur le marché noir. Cette évolution représente non seulement une menace pour le commerce légal, mais elle a aussi de graves conséquences pour les recettes fiscales, la criminalité et surtout pour la santé publique. Philip Morris appelle à une réglementation plus équilibrée et à une application efficace des lois pour s’attaquer aux causes du commerce illégal.
1 cigarette sur 3 en Belgique est illégale
Alors que la vente légale continue de diminuer, la part des cigarettes entrant dans le pays par des circuits étrangers ou illégaux ne cesse d’augmenter. Le nombre de cigarettes légalement acheté à l’étranger a augmenté de 22 %, atteignant 1,06 milliard de cigarettes en 2024. Parallèlement, le volume des produits contrefaits et de contrebande a augmenté de 13 %, pour atteindre 1,30 milliard de cigarettes. Au total, les flux non domestiques ont crû de 17 %, soit 2,36 milliards de cigarettes en 2024. Cela signifie qu’environ une cigarette sur trois fumée en Belgique n’a pas été obtenue par les circuits légaux traditionnels.
On note une forte augmentation des cigarettes provenant des pays d’Europe de l’Est et du Sud. Les arrivages en provenance de Bulgarie ont triplé depuis 2020, atteignant 0,77 milliard de cigarettes en 2024. Le Luxembourg est également devenu une source importante, avec une hausse de 0,26 milliard à 0,74 milliard de cigarettes en quatre ans. Parmi les autres sources majeures figurent la Turquie, les produits hors taxes et les cigarettes contrefaites. Ces cinq principales sources représentent ensemble 80 % de l’ensemble des arrivages.
La France et les Pays-Bas affichent les pires résultats. La Belgique suit de près.
Le rapport annuel de KPMG montre que les marchés avec des taxes et des prix élevés, comme la France et les Pays-Bas, sont les plus touchés par l’importation illégale et les produits contrefaits. Cela profite aux réseaux criminels qui proposent des produits non réglementés, non taxés et souvent de qualité inférieure à bas prix. La France, le plus grand marché européen de cigarettes illégales, a enregistré en 2024 une consommation de 18,7 milliards de cigarettes illégales, soit 37,6 % du marché total. Aux Pays-Bas, la part des cigarettes illégales a doublé pour atteindre 17,9 %, avec une hausse de 10,2 points de pourcentage par rapport à l’année précédente, la plus forte augmentation en Europe. La Belgique leur emboîte le pas, avec une approche similaire de surtaxation et de sur-réglementation, et figure désormais parmi les dix pays européens les moins performants.
544 millions d’euros de recettes fiscales perdues
KPMG estime que le gouvernement belge a perdu pas moins de 544 millions d’euros de recettes fiscales en 2024 à cause du commerce de produits contrefaits et de contrebande, et ce dans un contexte de fortes pressions budgétaires et économiques. Ce montant considérable montre que les hausses excessives de taxes et les restrictions strictes sur le marché légal poussent les consommateurs vers des alternatives illégales. Cela confirme également l’effet contre-productif de la politique actuelle en matière de tabac : non seulement elle compromet la lutte contre le tabagisme, mais elle complique aussi le chemin vers un avenir sans tabac.
« L’augmentation marquée des flux de cigarettes illégales, combinée à la baisse des ventes légales, souligne la nécessité d’un changement fondamental de politique. Avec près d’une cigarette sur trois provenant de sources illégales ou étrangères, cette tendance mine non seulement la santé publique, mais entraîne également d’importantes pertes fiscales et renforce la criminalité organisée. La politique stricte anti-tabac en Belgique est le terreau de ce commerce illégal florissant. Il est donc grand temps d’adopter une politique plus équilibrée et efficace, au service de l’intérêt général. » — Ellen Thewissen, Responsable de la Prévention du Commerce Illicite chez Philip Morris.
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À PROPOS DU RAPPORT KPMG
Le rapport est une étude annuelle de KPMG qui cartographie l’ampleur et l’évolution du marché des cigarettes illégales en Europe. Cette année marque la dix-neuvième édition. Le rapport, basé sur des données de 2024, a été réalisé pour le compte de Philip Morris International. L’étude couvre les 27 États membres de l’Union européenne, ainsi que le Royaume-Uni, l’Ukraine, la Moldavie, la Norvège et la Suisse.
À PROPOS DE PHILIP MORRIS INTERNATIONAL : UN ACTEUR MONDIAL POUR UN AVENIR SANS TABAC
Philip Morris International est une entreprise internationale majeure de biens de consommation qui travaille activement à un avenir sans tabac. Elle vise à diversifier à long terme son portefeuille vers des produits hors secteur du tabac et de la nicotine. Son offre actuelle comprend principalement des cigarettes ainsi que des produits sans combustion tels que les dispositifs chauffants (heat-not-burn), les sachets de nicotine et les produits de vapotage électronique.
Au 31 décembre 2024, les produits sans tabac de PMI étaient disponibles dans 95 marchés et utilisés par environ 38,6 millions d’adultes dans le monde. Ces produits représentaient 42 % du chiffre d’affaires net total de PMI au premier trimestre 2025.
Depuis 2008, PMI a investi plus de 14 milliards de dollars dans le développement, la validation scientifique et la commercialisation de produits innovants sans tabac destinés aux adultes qui autrement continueraient de fumer, avec pour objectif l’arrêt complet de la vente de cigarettes. Ces efforts incluent la mise en place d’installations de recherche scientifique, des études précliniques, cliniques et comportementales ainsi que des études post-commercialisation. Sur base de ces preuves scientifiques, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé la vente du General snus et des sachets de nicotine ZYN de Swedish Match, ainsi que de versions des dispositifs IQOS de PMI — une première dans leurs catégories respectives. Certains produits IQOS et le General snus ont également obtenu le statut de « Modified Risk Tobacco Product » de la FDA.
Fort de cette expertise en sciences de la vie, PMI ambitionne à terme d’élargir ses activités au secteur du bien-être et de la santé, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie via des solutions de santé intégrées.
Plus d’informations via : www.pmi.com et www.pmiscience.com