« Les cigarettes appartiennent au passé » – Le CEO de Philip Morris International appelle les gouvernements à accélérer la lutte contre les cigarettes.

27 Oct 2023
Jacek Olczak, CEO de Philip Morris International (PMI), a appelé les gouvernements à prendre conscience du rôle essentiel que la réduction des risques liés au tabac pourrait jouer pour rendre les cigarettes obsolètes.
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Jacek Olczak estime que les mesures traditionnelles de lutte contre la consommation de cigarettes ne sont pas assez rapides et que les gouvernements devraient s’inspirer de pays comme la Suède, le Japon et le Royaume-Uni, où les alternatives sans combustion ont permis de réduire plus rapidement les taux de consommation de cigarettes.

Jacek Olczak, CEO de Philip Morris International (PMI), a appelé les gouvernements à prendre conscience du rôle essentiel que la réduction des risques liés au tabac pourrait jouer pour rendre les cigarettes obsolètes.

Il a déclaré que « les cigarettes appartenaient au passé » et a averti que les politiques actuelles visant à réduire la prévalence du tabagisme n’étaient pas assez rapides et qu’elles risquaient de faire perdurer le problème.

Sur la base des informations, des estimations et des méthodes de l’Organisation mondiale de la santé, et de recherches menées par des tiers, PMI a estimé l’impact positif potentiel sur la santé publique que représenterait l’arrêt de la cigarette par les fumeurs du monde entier pour se tourner vers de meilleures alternatives, sans combustion.

Notre modèle hypothétique démontre que si les fumeurs actuels se tournaient exclusivement vers ce type de produits (même si l’on suppose qu’ils ne présentent que 80 % de risques en moins par rapport aux cigarettes), le nombre de décès imputables au tabagisme pourrait être divisé par dix en comparaison des mesures historiques de lutte contre le tabagisme.
Bien que cette initiative représente une opportunité majeure pour la santé publique mondiale, M. Olczak a souligné le paradoxe absurde de l’interdiction des produits sans combustion dans certains pays où la vente de cigarettes, bien plus nocives, est toujours autorisée.

Même si ce modèle a ses limites et qu’il repose sur des hypothèses, le coût pour la santé publique de l’ignorance de ces produits sans combustion, scientifiquement reconnus en tant que solution de substitution pour les adultes qui ne parviennent pas à arrêter de fumer pourrait être extrêmement élevé.

 2:28 TRANSCRIPTION DE L’ÉMISSION : L’inaction n’est pas une option 


Jacek Olczak, CEO de Philip Morris International, s’exprime.
Notre mission est claire : lutter contre le tabagisme en remplaçant les cigarettes par des produits moins nocifs.
Les cigarettes appartiennent au passé.
Depuis 2016, ma société s’est pleinement engagée à délaisser la cigarette, la forme la plus nocive de consommation de nicotine. Nous avons investi plus de 10,5 milliards de dollars américains dans la conception et la commercialisation de produits sans combustion– qui représentent aujourd’hui près de 35 % de notre chiffre d’affaires net total.
Il est regrettable que notre capacité à progresser davantage soit entravée par la volonté aveugle de certains de voir disparaître l’industrie plutôt que les cigarettes. C’est très frustrant.
Cette situation, conjuguée à une confiance démesurée dans le principe dit de précaution (que certains comprennent comme « mieux vaut ne pas agir tant que nous ne savons pas tout ») se traduit par l’inaction des gouvernements et par la poursuite de cette même tendance.
L’environnement et la rhétorique actuels incitent les gouvernements et les organismes de réglementation à ne pas agir en matière d’alternatives sans combustion. Il est réputé plus sûr pour les carrières politiques de rester complètement à l’écart du débat plutôt que d’être perçu comme un allié de notre cause.
Pourtant, en fin de compte, ces comportements ne font que prolonger la durée de vie des cigarettes et risquent de raccourcir la vie de ceux qui les consomment.
Pour les fumeurs actuels, l’inaction n’est pas une position de neutralité. C’est un choix lourd de  conséquences.
Nous entrons dans ce que Churchill appelait « une période de conséquences ».
La question n’est plus de savoir si ces alternatives sans combustion sont meilleures que la cigarette ; il s’agit de déterminer à quel point elles le sont.
Regardez l’intégralité du discours sur notre chaîne YouTube.

Collaborer à la réalisation d’un objectif commun

En 2016, PMI s’est engagée à délaisser les cigarettes. À ce jour, nous avons investi plus de 10,5 milliards de dollars américains dans la conception et la commercialisation de produits sans fumée – qui représentent aujourd’hui près de 35 % de notre chiffre d’affaires net total.

Nous avons pour mission de réduire le tabagisme en remplaçant les cigarettes par des produits moins nocifs et, à terme, de rendre les cigarettes obsolètes.
Toutefois, M. Olczak a expliqué que la capacité de PMI à progresser sur cette voie est entravée par une opposition aveugle de la part des organisations de lutte contre le tabagisme et par la confiance excessive des gouvernements dans le principe dit de précaution, que certains comprennent à tort comme « mieux vaut ne pas agir tant que nous ne savons pas tout ».

C’est pourquoi il a appelé les gouvernements du monde entier à suivre l’exemple de pays comme la Suède, le Japon ou encore le Royaume-Uni, et à adopter des politiques qui permettent aux fumeurs adultes qui ne parviennent pas à arrêter de fumer d’accéder à un large éventail d’alternatives moins nocives que la poursuite du tabagisme.

Conjuguée aux efforts visant à encourager le sevrage tabagique, cette mesure permettra à des centaines de millions de fumeurs adultes de prendre la bonne décision et incitera la société à reléguer la cigarette au rang de vestige historique.

Le CEO de PMI a également invité les organisations de lutte contre le tabagisme à revoir leur façon de penser, à cesser de faire obstacle à l’innovation et à s’efforcer d’atteindre l’objectif commun de parvenir au plus vite à un avenir sans fumée.

La réduction des risques liés au tabac en action
Les avantages de la réduction des risques liés au tabac sont évidents. En Suède, l’adoption massive du snus au cours des dernières décennies (en particulier chez les hommes) s’est traduite par l’un des taux de tabagisme les plus bas des pays développés.

Il y a 30 ans, l’Union européenne a interdit le snus, un produit du tabac sans combustion,à usage oral inséré entre les lèvres et les gencives ; toutefois, la Suède a bénéficié d’une dérogation à cette interdiction.
Cette décision a probablement contribué à faire de la Suède un pays « sans fumée ». Les statistiques de santé publique révèlent que le nombre de fumeurs quotidiens en Suède, âgés de 16 à 84 ans, est passé de 16,5 % en 2004 à 5,8 % en 2022.

En outre, en 2019, le pays a enregistré le taux de mortalité lié au tabac le plus bas de l’UE chez les hommes.